Consommation durable : l’engagement de façade des classes supérieures?

La prise de conscience écologique est en très forte progression: 26 % des Français placent l’environnement en tête de leurs préoccupations en 2018, un record en quarante ans dans l’enquête Condition de Vie du CRÉDOC.

Dans un contexte de tensions entre signes du changement climatique et tâtonnements des politiques publiques, la consommation durable peut apparaître comme une solution alternative pour s’engager dans la transition écologique. La mise en pratique d’actions individuelles sous forme de «consommer moins» ou de «consommer mieux» se diffuse, mais est-ce que les petits gestes suffisent pour que l’empreinte écologique diminue?

Au travers d’une enquête, le CREDOC a mis en évidence que la richesse
onduit les plus sensibles à l’écologie à des pratiques de mobilité qui ne peuvent pas être compensées, en termes d’empreinte écologique, par de «petits gestes» comme la consommation de produits bio, la réduction ou la suppression de la viande et l’achat de produits d’occasion.

Pour consulter les résultats de l’enquête : CREDOC – Consommation et mode de vie