L’interview du Dr Pierre CHAROLLAIS, Vétérinaire Biologiste Territorial, réalisée le 19 janvier 2018 au siège du LASAT situé à Champdeniers (Deux-Sèvres), a permis d’enregistrer l’entrée du laboratoire de la Corrèze dans la nouvelle structure nommée QUALYSE depuis le 01/01/2018. Cette entreprise organisée en 7 unités d’analyses réparties sur 4 sites (Champdeniers,Tulle, Poitiers et La Rochelle), compte au total 185 agents dont 4 vétérinaires et 15 ingénieurs.
Description du métier :
Le laboratoire délivre régulièrement des services (analyses, aides, conseils et expertises) dans des divers domaines (sécurité alimentaire, hydrologie, santé animale). les nombreuses activités de l’interviewé nécessitent environ 40% de son temps en déplacement dans le cadre du suivi des donneurs d’ordre d’analyses (éleveurs, industriels, administration, collectivités). Par ailleurs, il encadre le personnel, participe au réseau des cadres de laboratoire (ADILVA), interprète certains résultats (autopsie, microbiologie), délivre aides et conseils, élabore des dossiers d’agrément…
Parcours professionnel :
Diplômé de l’ENVT 1990, l’interviewé a complété sa formation initiale par un « master » Gestion Qualité Agroalimentaire et par un diplôme d’études spécialisées en microbiologie alimentaire. Suite à un an d’exercice en clientèle mixte, il a travaillé au laboratoire vétérinaire de la Meuse en qualité de responsable technique puis de directeur avant de diriger le LD79 depuis 1996, puis le LASAT, syndicat mixte issu de la fusion LD17/LD79/LD86. Au cours de sa carrière, l’interviewé a développé les activités liées à la lutte préventive contre les maladies (parasitisme, sérologie) et à la gestion appropriée des difficultés (Listeria et fromages au lait cru) ou des crises sanitaires.
Contribution à la Santé Publique Vétérinaire :
L’interviewé considère que sa collaboration à la SPV est essentielle en référence au concept international reconnu ONE HEALTH (une seule santé). Son expertise dans le domaine des analyses lui permet d’interpréter les résultats en tenant compte de la sensibilité, de la spécificité et de la valeur prédictive des méthodes mises en œuvre. Ainsi, la recherche de germes pathogènes dans les aliments animaux ou végétaux, y compris l’eau, nécessite une étude analogue comportant des risques différents.
Les contacts avec les différents acteurs de la SPV sont nombreux et permanents : administration locale (DD(CS)PP) et nationale (DGAL), praticiens, GDS, responsables d’entreprises, ADILVA, élus locaux (maires, conseillers départementaux). Ces liens permettent d’établir des plans d’action adaptés aux objectifs choisis (diagnostic, épidémiosurveillance, plans de maîtrise sanitaire…..), et de développer le réseau commercial.